Les Groupes Poulaillon et Marie Blachère engagés en faveur du PMS

Dans un communiqué, l’association L214 se félicite de l’engagement des deux enseignes de boulangerie à respecter les critères du Pig Minimum Standards (PMS), pour la totalité de leurs approvisionnements en viande de cochons, d’ici 2030. Le PMS est une demande portée par L214 et soutenue par plusieurs associations de protection animale en France et en Europe. En s’engageant à respecter le PMS, Marie Blachère et Poulaillon font le choix de bannir toutes les mutilations pratiquées sur les cochons, le claquage des porcelets (pratique consistant à abattre les porcelets jugés trop malades ou chétifs en les frappant contre une surface rigide) et le sevrage de ces derniers avant 28 jours. Mais aussi d’imposer la mise en place d’enrichissements et une réduction des densités, de refuser les cages individuelles et les méthodes d’étourdissement impliquant une haute concentration de CO2, et , enfin, d’inclure une part minimale d’approvisionnement issue d’élevages garantissant un accès à l’extérieur aux animaux. Autant de pratiques que rejettent 8 Français sur 10. « Par cet engagement, Marie Blachère et Poulaillon répondent donc à l’attente sociétale s’agissant des conditions d’élevage et de mise à mort des cochons. « Après les oeufs de poules élevées en cage et les poulets “de chair“, les entreprises commencent également à se détourner des pires pratiques de la filière porcine. Elles répondent ainsi à la demande des citoyens, majoritairement favorables à des conditions d’élevage et d’abattage moins préjudiciables pour les cochons. C’est le cas de Marie Blachère et Poulaillon, qui ont pris leurs responsabilités en s’engageant à respecter les critères du Pig Minimum Standards. L214 appelle l’ensemble des entreprises agroalimentaires à suivre leur exemple pour mettre fin aux pires méthodes d’élevage et d’abattage des cochons et refuser de cautionner les pratiques illégales de la majorité des exploitations porcines françaises. En l’absence d’engagement similaire à celui de Poulaillon et de Marie Blachère, les entreprises consentent à commercialiser des produits issus d’exploitations enfreignant la réglementation », précise Brigitte Gothière, cofondatrice de L214.